Assurances complémentaires

Pour des prestations plus étendues que celles assurées par l’assurance-maladie de base obligatoire, il faut contracter d’autres assurances complémentaires. Ces dernières ne sont alors plus régies par la LAMAL, mais par la Loi sur le Contrat d’Assurance (LCA). Il s’agit de droit privé et les assureurs peuvent donc pour ces assurances refuser de conclure, émettre des réserves illimitées dans le temps, et calculer des primes en fonction du risque, de l’âge et du sexe. Ne résiliez donc jamais une assurance complémentaire sans avoir obtenu d'autres assureurs des informations précises sur les conditions auxquelles ils vous accepteraient dans leur assurance complémentaire. Quant aux voies de droit, contrairement à celles de la LAMAL qui sont gratuites, un recours, en deuxième instance en tous cas, est payant pour les assurances privées. Il existe de nombreuses assurances complémentaires qui complètent l’assurance de base. Elles peuvent souvent se conclure séparément les unes des autres selon l’objet assuré, ou par paquet.
Voici quelques exemples :

  • Privé, ou chambre individuelle : ce supplément permet d’être hospitalisé en clinique privée et en chambre individuelle. Il offre également le libre choix du chirurgien, ce que ne permet pas l’assurance de base.
  • Médecine alternative : ce complément donne accès à des médicaments et des traitements qui ne sont pas pris en charge par l’assurance de base. Se renseigner sur la liste des spécialités et des thérapeutes reconnus.
  • Soins dentaires, lunettes, psychothérapie non médicale, etc...